Le contrat dit article 82 est un contrat d’assurance vie souscrit par l’entreprise au bénéfice de ses salariés. Il est d’une durée minimale de 6 ans et l’employeur choisit seul le montant ainsi que la périodicité de ses contributions. Ce sursalaire est soumis à charges sociales et impôts.
Qu’est ce que l’article 82 ?
Le contrat article 82 (du Code général des impôts) est un contrat d’assurance vie souscrit par une personne morale (l’employeur) au bénéfice d’une personne physique (le salarié).
Ce contrat permettra au salarié de bénéficier d’un complément de retraite par le versement d’une rente proportionnelle au montant de l’épargne accumulée pendant les années où le contrat était en vigueur, ou bien d’un versement en capital (c’est-à-dire que la totalité du montant de l’assurance vie est versée en une seule fois).
Ce contrat peut être mis en place dans l’entreprise par convention ou accord collectif ratifié selon les modalités de l’accord majoritaire, ou par référendum. Il est individuel, l’adhésion à ce type de contrat doit rester facultative pour les salariés.
Quel est le traitement social de l’article 82 ?
L’article 82 est intégralement soumis à cotisations sociales salariales et patronales. Il est traité comme un avantage en nature, c’est-à-dire ajouté dans le salaire brut sur le bulletin de paye et déduit du net à payer pour le même montant.
Quel est le traitement fiscal ?
Le montant de la cotisation mensuelle de l’article 82 est intégralement soumis à l’impôt sur le revenu.
Pour le traitement fiscal de la sortie du contrat cela dépend du mode choisi. Si c’est au capital, alors le versement est totalement exonéré d’impôts sur le revenu. Cependant, la plus value constatée est soumise à l’impôt sur le revenu. Si c’est sous forme de rentes, alors elles seront soumises au régime des rentes viagères.
La loi PACTE prévoit l’arrêt de mise en place de nouveaux contrats article 82, ainsi que des PERCO, les PERP et les contrats Madelin à partir du 1er octobre 2020.
Mise à jour le 7 juillet 2021