Le 14 juillet ou la Fête nationale française est un des 11 jours fériés légaux habituellement accordés en France. Nous passons en revue les règles à suivre pour une bonne gestion de ce jour férié en entreprise.
Travailler le 14 juillet jour férié
En principe, le repos n’est pas légalement obligatoire lors d’un jour férié ordinaire comme le 14 juillet. L’employeur peut donc imposer à ses salariés de travailler ce jour-là. Des exceptions sont possibles en cas de dispositions contraires de la convention collective ou des usages professionnels, qui peuvent prévoir un repos obligatoire ce jour férié. Le repos est aussi obligatoire pendant la Fête nationale pour les salariés des entreprises d’Alsace-Moselle, ainsi que pour les jeunes de moins de 18 ans. Pour ces derniers, des dérogations sont toutefois possibles, notamment pour les secteurs dans lesquels les caractéristiques particulières de l’activité le justifient (comme le HCR, par exemple).
Si un salarié refuse de travailler pendant le 14 juillet non chômé, son absence sera considérée comme étant irrégulière (sauf autorisation d’absence préalable). Il s’expose donc à des sanctions et à une retenue sur son salaire mensuel équivalente à la fraction correspondante aux heures absentées. Les heures de travail perdues par suite de chômage des jours fériés ne donnent pas lieu à récupération.
Comme tous les autres jours fériés légaux (à l’exception du 1er mai), le 14 juillet peut aussi être retenu comme journée de solidarité au sein de l’entreprise – si elle n’est pas fixée par défaut le lundi de Pentecôte.
Impact sur la rémunération
Si le 14 juillet est considéré un jour chômé au sein de l’entreprise, le salarié mensualisé ne doit pas subir de perte de rémunération (à partir de 3 mois d’ancienneté). Aucune condition d’ancienneté n’est exigée pour le maintien de salaire d’un salarié cadre.
Si le 14 juillet est prévu comme un jour travaillé, aucune majoration de salaire n’est prévue par la loi. Cependant, certaines conventions collectives peuvent prévoir des dispositions plus favorables, comme des majorations de salaire lorsque le 14 juillet est travaillé.
Articulation avec les congés payés
Si le 14 juillet est un jour chômé dans l’entreprise et cela coïncide avec la période de congé de certains salariés, ils ne seront pas décomptés d’un jour de congés payés. Leur congé doit être prolongé d’une journée ou il pourront prendre une journée de congé supplémentaire à un autre moment.
Si la Fête nationale arrive pendant le congé maladie ou le congé maternité / paternité d’un salarié, il n’y a pas de conséquence au niveau de sa rémunération. Le salarié sera rémunérer comme si le jour avait été un jour habituel.